Bonne nuit Punpun
Peut-être bien le manga le plus beau, le plus marquant et le plus étrange qu’il m’ait été donné de lire – jusqu’aux jaquette des différents tomes. Une lecture qui ne laissera personne indifférent.
Peut-être bien le manga le plus beau, le plus marquant et le plus étrange qu’il m’ait été donné de lire – jusqu’aux jaquette des différents tomes. Une lecture qui ne laissera personne indifférent.
Paolo Bacigalupi n’a pas la réputation d’être un auteur drôle et optimiste ; mais plutôt d’explorer ce que l’humanité peut – ou pourrait – produire de pire. La fille-flûte est un recueil de dix nouvelles indépendantes, qui peuvent être pour la plupart être vues comme des essais d’univers, comme ça ou comme préparation de ses romans. Certaines d’entre ces nouvelles se déroulent d’ailleurs dans le monde de La fille automate. On obtient donc un recueil-choc, puissant, qui parfois (souvent ?) nous pousse, à travers des textes de pure fiction, à réfléchir sur ce que nous voulons et prévoyons comme futur pour l’humanité.
La semaine dernière, j’ai relu les Black Cat. Ce manga est parmi les tout premiers que j’ai jamais lus ; et je ne crois pas les avoir relus depuis que j’ai acheté le dernier de la série, ce qui remonte à… j’ai la flemme de chercher, mais en tous cas beaucoup trop loin. Depuis, j’ai lu beaucoup d’autres séries, y compris dans le genre shônen (alors que globalement, les shônens m’ennuient).
Conséquence : j’ai pu confronter mes souvenirs et ma vision de mon moi d’il y a environ dix ans, qui découvrait ceslectures, avec ma vision actuelle. Le résultat a été… instructif ?
Hé oui ! Près d’un an et demie après sa création, et… près d’un an et demie après sa dernière mise à jour, je me décide enfin à faire quelque chose de ces pages — parce que vous avouerez que si vous êtes déjà passé par ici, ce n’était pas très passionnant. Mais, mis à part de bonnes intentions, qu’est-ce qu’il y a de neuf ici ?
Par un bel après-midi de printemps, le carrosse roulait à toute allure sur les petites routes des marches occidentales du royaume. À l’intérieur du véhicule, la princesse Lisitsa boudait. C’était d’ordinaire une adorable fillette, aimée de tous et rayonnante de joie. Hélas, la guerre frappait aux portes de la capitale. Le roi, inquiet pour l’avenir de son unique enfant, l’avait envoyée chez Mankas, un vieil et puissant ami qui vivait aux confins du pays, là où les envahisseurs ne parviendraient qu’une fois le reste du territoire soumis. Elle devait y demeurer jusqu’à ce qu’elle soit en âge de se marier, ou qu’un grand malheur arrive.
La guerre eut lieu, sanglante. Et les années passèrent…
Le Don de Tignel
17 En vérité, dans sa grande bienveillance, Tignel décida d’aider les hommes. 18 Parce que la Création est malveillante, à chacun il attribua un don. 19 Alors chaque homme et chaque femme eut un don, dès sa naissance.
20 Lacanbe fut perturbée par ces Dons. 21 La Veilleuse de l’Équilibre infligea la Tare, qui pèse sur chaque homme et chaque femme depuis ce jour. 22 Ainsi l’Équilibre fut perpétué. [...]
37 Alors ce fut le commencement des Guerres Divines, qui mena à l’anéantissement des Dieux Primordiaux. 38 Ainsi s’acheva le Temps des Dieux, ainsi commença le Temps des Hommes.
Cavinrile, 13, 17-24 et 15, 37-38
Onæce était, comme à son habitude, en train de courir entre les tuyaux tuyaux de la vieille usine, quand une lumière bleue l’interpella. Étrange couleur que ce bleu dans cet univers de rouille et de vapeurs toxiques et jaunâtres ; aussi la jeune fille s’empressa de chercher la source de cette bizarrerie. Elle fouilla seulement quelques instants avant de tomber sur un superbe conglomérat de délicats cristaux qu’on aurait cru ciselés dans le plus fin des des saphirs ; l’un des rares pâles rayons de soleil de l’année se réfractait directement dessus, produisant ainsi la lumière qui avait tant intriguée la fillette.
Je l’avoue : j’ai complètement acheté ce livre sur sa quatrième de couverture et sa première page. Que tous ceux et celles qui suent sur cette fichue 4ème de couverture et cet incipit voient leur travail récompensé au moins une fois !
C’est surtout le dépaysement qui m’a intrigué : l’immense majorité des livres de SFF que j’ai lu se passent dans un univers occidental, et quand on tombe sur le Japon c’est en général un monde ultra-technologique à la Neuromancien… qu’allais-je trouver ici ? Visiblement autre chose, et je n’ai pas été déçu.
C’est le premier livre de Francis Berthelot que j’ai jamais lu. Je suis tombé dessus complètement par hasard ; le nom me disait quelque chose et la 4ème de couverture m’intriguait. Du coup, je l’ai acheté et je l’ai lu.
Un Brussolo classique des belles années. Pour ceux qui ne connaissent pas cet auteur, Serge Brussolo a écrit beaucoup de romans qui suivent la structure suivante :